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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 00:20

 

Croyez-le ou non, je réfléchis. Beaucoup même. Ça cogite même pas mal du tout dans ce qui me sert de petite cervelle. Soit dit en passant « petite cervelle » n'est qu'une locution toute faite qui a pour but de faire sourire, elle n'est pas à prendre au pied de la lettre. Au contraire même, j'ai un tour de tête assez impressionnant je dois le confesser, ce qui m'amène à penser en toute logique que ma cervelle doit dans les faits être de taille tout à fait raisonnable, voire supérieure à la moyenne humaine. Ce qui ne prouve du reste strictement rien quant à l'activité qui peut y régner, on est bien d'accord. Bien cette précision hautement inutile faite, passons à la suite.

 

Tout ça parce que je voulais amener le sujet de mon article du jour. Pas l'activité cérébrale de QN, non je vous fais grâce de cette corvée, mais un sujet éminemment plus important : la structure même de ce blog ! Oui, ami lecteurs-fantômes et lectrices-fantômes (je me prends à rêver d'un lectorat féminin moi maintenant, pour une Quantité Négligeable je devrais faire attention, je suis sur une mauvaise pente...), je déblatère ici de sujets qui me sont propres j'en conviens, mais je tâche de le faire d'une manière un tant soit peu réfléchie ! Vous avez vu comment je raccroche les wagons avec mon introduction ? (que d'aucuns qualifieraient de poussive -peut-être objectivement ou plus certainement par pure jalousie car il ne l'avaient pas vu venir celle-là) Oui je me fais plaisir parfois. Qui d'autre s'en chargerait sinon ? Déjà que même quand c'est moi qui m'en charge trois fois sur quatre ça foire...

 

Bref, je disais donc que je fais un peu attention à la façon dont ce blog se construit lentement (j'entends déjà les esprits chagrins me faire remarquer non sans une sorte de plaisir de nuire que j'ai commencé ce blog voilà deux ans et que j'en suis à mon cinquième article seulement). Je me suis donc demandé si j'allais aborder mes différents articles d'une manière chronologique, un peu comme si j'écrivais ici le chapitre manquant aux livres d'Histoire : celui qui narre ma vie toute inutile et pitoyable qu'elle fut et qu'elle continue vaillamment à l'être. C'était tentant, et non sans une certaine facilité également. On déroule sa vie comme un vieux rouleau de scotch séché qui se déchire dès qu'on tire un peu dessus, et on ne se prend pas la tête avec la construction. Mais j'ai résisté à cette tentation.

 

Car je voudrais, dans la modeste mesure de mes capacités, et je vous rassure de suite lecteurs-fantômes sans la moindre recherche d'une quelconque gloire à en tirer, donner avant tout à ce blog du SENS. Du sens, oui. Simple à dire, pas si évident qu'on veut bien le croire à mettre en œuvre, croyez-moi. Ces pages sont certes avant toute chose un défouloir pour moi, mais pour se défouler on peut taper dans un sac de sable à la manière d'un Rocky Balbao déchaîné, ça va bien aussi. Là on parle de mots, de mots qui s'enchaînent pour créer des phrases, des paragraphes et au bout du compte des articles qui se suivent et s'emboîtent. Le moins qu'on puisse donc essayer de faire c'est de donner un minimum de sens à tout cela. Juste pour la forme au pire. Pour un début de satisfaction personnelle dirons-nous (ici le « nous » de la phrase c'est moi, mode QN-mégalo ON)(je nage en plein paradoxe, j'adore).

 

Pour qu'une fois votre lecture terminée, avec un début de migraine qui vous gratte l'occiput, vous pourrez en retirer peut-être (le « peut-être » est l'élément central et primordial de cette phrase, notez bien) quelque chose d'autre que l'envie de vous coucher ou de vous farcir l'intégrale des Vacances de l'Amour pour faire passer l'arrière-goût désagréable. Du sens. Ouais. Vaste et ambitieux programme. Mais on s'en fout, comme personne ne lit, on s'en tamponne le coquillard si ça ne donne rien de valable à l'arrivée.

 

Et c'est donc à la recherche de sens que j'ai élaboré ces nouveaux articles. La toute première question qu'il me semble utile de poser est donc la suivante : pourquoi donc réactiver ce blog en sommeil depuis qu'il est né ? Un début de réponse apparaît dans un article précédent où j'avouais marcher à la rage et la haine comme carburant à mon envie d'écrire. Mais encore, d'où vient-elle, qu'est-ce qui l'a provoqué, pourquoi maintenant ?

 

Cherchez pas trop longtemps, je vais la cracher ma Valda. Les gonzesses. L'amûûûr. La putain de frustration qui te ronge le bide quand celle pour qui tu brûles d'un ardent désir, le plus pur du monde soit-il, n'en a rien à cirer de ta gueule et te le fait bien ressentir. Non sans t'avoir fait croire au préalable qu'un échange de fluides corporels était parfaitement envisageable voire même désiré de sa part. Et même plus dégueulasse encore : que toi aussi tu comptes beaucoup pour elle . Et mon cul c'est du poulet.

Mais ça va encore au-delà. Ce n'est pas cette fille-là qui est la seule responsable de la réactivation de QN le vengeur de queudale et le pourfendeur d'ennui. Elle n'est que l'élément déclencheur, qui ne serait pas si grave et important en soi s'il n'était pas placé en bout d'une chaîne, d'une très longue chaîne d'événements, de cumul de déceptions, de frustrations aussi bien sentimentales que physiques et sexuelles, en somme : la goutte d'eau qui fait déborder la bassine à gerbe qui trône au pied de mon lit pour les soirs où j'ai un peu mal au bide quand je me couche et où je ne peux pas assurer avec certitude de pouvoir atteindre les lieux d'aisances si jamais je devais me délester d'un trop plein devenu incontrôlable. Putain je viens de me relire et elle est super longue cette phrase. Mais je m'en fous je la laisse telle quelle, elle me plaît comme ça à moi. Et s'il y a bien un seul endroit au monde où je sois seul maître à bord, c'est bien ici, donc c'est décidé, plus c'est long plus c'est bon.

 

Elle se prénomme Katia, elle illumine le monde qui l'entoure d'un seul sourire, elle est belle comme le jour, a le remarquable privilège d'habiter une ville aussi belle qu'elle, j'ai nommé Aix-en Provence, sera bientôt avocate d'affaires et fait l'amour comme jamais on me l'avait fait de ma vie. Vous remarquerez que l'affaire sus-mentionnée d'échanges de fluides corporels entre elle et moi a déjà été réglé (et bordel de merde, plus que bien réglé !!), vous me direz donc de quoi il se plaint l'autre il a eu ce qu'il voulait, qu'est-ce qu'il vient nous les briser le chiâleur ?

Mais vous ne suivez pas ou quoi c'est écrit au-dessus : le sexe c'est bien (pour être tout à fait honnête c'est même ultra-bon), mais là il s'agit d'ammmûûûûûr ! Enfin de ma part. Et ouais, vous venez de comprendre. Il est fort possible qu'un de ces jours je lui en voudrais assez pour m'avoir complètement déglingué la tête, le cœur et les tripes, pour parvenir à ne plus l'aimer, mais c'est toujours comme ça avec moi : quand j'ai décidé d'aimer (attention hein, d'aimer « vraiment ») une femme je n'en ai rien à foutre qu'elle soit contre l'idée, je m'accroche jusqu'à ce que j'en crève. Puis j'hiberne deux-trois ans, et ensuite j'en trouve une autre pour recommencer le manège. Actuellement avec ma sublime aixoise Katia j'en suis donc encore au début du processus : je l'aime. Putain ce que je l'aime.

 

Je me suis encore une fois fait … avoir. J'ai failli écrire « baiser », ce qui en tout état de cause aurait été parfaitement exact aussi, mais aurait pu prêter à confusion dans le double-sens induit. Alors que moi j'ai mal et je souffre, alors merde, laissez-moi écrire comme je veux. Trop aimables.

 

Voici donc le fin mot de l'histoire. Encore et toujours une femme. QN est-il donc un incurable amoureux éperdu ?

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