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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 10:07

 

En ma qualité de QN on se fiche royalement de ce qui me motive, me fait frétiller, m'anime. Quand je dis « on » c'est un on général et impersonnel, je n'accuse personne de quoi que ce soit, surtout pas de mal me considérer, je suis bien assez versé en la matière pour ne pas tenir rigueur aux autres pour ça. C'est avant toute chose le concept de QN qui veut ça, vous êtes tout pardonnés lecteurs fantômes. Cela dit, parmi mes sujets d'intérêt personnel, il y a le cinéma et en tant que consommateur de ce média, l'art du teasing et de la bande-annonce qui est censée mettre l'eau à la bouche ne m'est pas inconnu. J'y suis même plutôt sensible.

 

C'est donc dans cet esprit là que je me propose de vous livrer ici un article parfaitement surfait, volontairement aguicheur et ouvertement malhonnête pour un type qui considère n'intéresser personne. En effet l'aspect racoleur d'une bande-annonce est antinomique avec le concept dans lequel baigne QN.

Que voulez-vous il m'arrive d'être complètement paradoxal, et de me contredire sur certains points ne me fait ni honte, ni peur !

 

Voici donc en quelques mots (je ne garantis ni longueur minimale ni longueur maximale du format de ma prose, pas plus que son exhaustivité ni même encore que j'aborderai en détail à coup sûr tout ce qui y sera mentionné)(le bon truc foireux donc, vous l'aviez bien compris, et j'ai au moins l'avantage de ne pas m'en cacher) tout ce dont il va être glausé et débattu dans ce blog. Encore que quand je dis « débattu », c'est moins parce qu'il y aura confrontations d'idées entre pléthore d'intervenants que parce que j'ai cette fâcheuse tendance à parler de moi à la troisième personne (vous l'aviez sans doute déjà noté). Ca me donne l'impression qu'on est à plusieurs sur ce blog, c'est étrangement rassurant (encore que d'un point de vue purement psychiatrique il y a matière à s'inquiéter me rétorquerez-vous) pour moi. Limite que ça me donnerait de l'importance que je n'ai pas. Rassurez-vous cependant, je prends garde à ne pas tomber dans ce piège digne des plus belles sirènes... (alors que les sirènes, elles, je leur succombe malheureusement tellement facilement, c'en est affligeant).

 

Ouvrez grandes vos esgourdes lecteurs fantômes, que ces mots ne tombent pas dans l'oreille de sourds (qu'ils se perdent dans le vide me semble tellement plus poétique à bien y regarder).

 

Sur le blog de Quantité Négligeable nous aborderons l'un des plus grands mystères de l'univers (et je pèse mes mots), j'ai nommé les femmes. Bien entendu nous philosopherons de la vie, de l'intérêt (tout relatif) d'exister sans le moindre but et sans la moindre plus-value digne de ce nom pour quiconque, sur le sens de cette vaste plaisanterie qu'on nomme la vie d'adulte (car dans ma prose énergique et parfois vindicative je ne condamne pas les enfants, j'ai cette délicatesse et je tiens à ce qu'on m'accorde cette bienveillance), de la capacité de nos contemporains de vous ignorer au point de réussir à vous convaincre que vous n'existez tout bonnement pas, de toutes ces petits subterfuges qui permettent de nous donner l'illusion de survivre de manière acceptable voire même enviable, de l'amour de l'amitié, de leurs avatars de lumière, de l'abandon de l'esprit dans les plaisirs de la chair (et attention âmes sensibles il sera même question de prostitution, d'échanges de fluides en tous genres, de culte du corps et de bonne bouffe bordel), et dans le but de toucher le plus largement possible la sensibilité et la curiosité d'un maximum de lecteurs (-fantômes) on parlera évidemment de culture. Pardon, de cul.

 

Voilà je vous avais prévenu que vous en auriez l'eau à la bouche. Me dites pas que c'est pas le cas. Vous n'êtes pas de bois quand même. Ou alors il faut que je revois d'urgence l'idée que je me fais de la consistance du concept de lecteurs-fantômes (qui vous l'aurez remarqué d'ailleurs -vous remarquez un nombre incroyable de choses, je l'ai moi-même remarqué- les lecteurs-fantômes sont toujours au pluriel, ce qui est amusant quand on y pense pour quelque chose qui n'existe pas).

 

Dites-donc, je me suis fait envie à moi-même. Ce qui n'est pas arrivé depuis des lustres. Qui (n')a (pas) dit jamais ?

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